La réalité des femmes qui entreprennent en 2022

Depuis 2005, Diane, le réseau d’affaires féminin boosté par UCM, a pour mission de soutenir l’entrepreneuriat féminin en accompagnant activement les femmes entrepreneures dans le développement et la croissance de leur activité.

Pour ce faire, Diane propose aux femmes entrepreneures actives en Wallonie et à Bruxelles des activités de networking et différents ateliers formatifs pour les aider à booster leur business et leurs compétences.

A l’occasion de la journée internationale des Droits des Femmes, UCM & le réseau Diane ont réalisé une enquête auprès de 700 femmes cheffes d’entreprise afin de comprendre ce que vivent les femmes qui entreprennent en 2022.

Un entrepreneur sur trois est une femme

Au fil des années, de plus en plus de femmes se lancent dans l’entrepreneuriat.

Avec une croissance de 3,42% en Wallonie et de 3,62% à Bruxelles entre 2019 et 2020 , l’entrepreneuriat féminin continue de gagner du terrain.

Néanmoins, leur nombre est encore bien inférieur à celui des hommes puisque, encore en 2022, seulement un entrepreneur sur trois est une femme.

Ces cinq dernières années, le nombre de femmes indépendantes à titre principal a augmenté de 9,52% contre 11,41% chez les hommes.

Croyances limitantes, sentiment d’infériorité, méconnaissance des aides au lancement d’une activité, mauvaise relation à l’argent : de nombreux facteurs peuvent expliquer pourquoi les femmes sont plus réticentes à se lancer que les hommes.

Ce qui motive les femmes à entreprendre

A l’instar des hommes, les femmes veulent s’émanciper et reprendre les rênes de leur vie.

Et cela se ressent également dans la sphère professionnelle.

Entre désir d’indépendance et d’autonomie, nombreuses sont celles qui ont décidé de franchir le pas pour vivre de leur passion et retrouver un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle.

Même si elles affirment être plus épanouies qu’avant, leur parcours reste semé d’embûches.

Les femmes connaissent plus de difficultés que les hommes

30,5% des sondées reconnaissent avoir une mauvaise estime d’elles-mêmes.

Le manque de confiance en soi, la difficulté à négocier avec ses clients et à demander le juste prix a pour conséquence des revenus moins élevés chez les femmes que chez les hommes.

Autre problème de taille : près de la moitié des femmes entrepreneures ne reçoivent pas de conseils d’experts dans la mise en œuvre de leur activité et méconnaissent les aides ou les financements disponibles.

Et pour celles qui n’osent pas se lancer, c’est surtout la peur de prendre des risques qui est en cause.

C’est pourquoi, il est important de soutenir les femmes qui souhaitent entreprendre et de mieux les encadrer durant tout leur parcours entrepreneurial.

L’importance des réseaux d’affaires féminin

Plus que jamais, les réseaux d’affaires féminin comme Diane sont essentiels pour booster l’entrepreneuriat féminin.

Parce qu’ils les aident à enrichir leur réseau professionnel, à développer leurs compétences et à se former continuellement, l’écrasante majorité des femmes indépendantes trouvent que ces réseaux ont leur place dans le paysage entrepreneurial.

Apprendre à mieux négocier, à gérer correctement un budget, à mettre en place une campagne marketing, à mieux communiquer, sont autant de sujets que nous abordons lors de nos différents évènements.

Sans oublier les business lunch, activité phare du réseau Diane, qui poussent les femmes à parler de leur activité, à développer leur réseau professionnel et à trouver des opportunités de collaboration.

Nous sommes fières de pouvoir contribuer à la visibilité de l’entrepreneuriat féminin et de compter, au sein de notre réseau, plus de 3750 femmes indépendantes.

Aurélie Bertrand

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